Organisation Déclarante: | Effect Hope |
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Budget Total ($CAD): | $ 4,425,340 |
Délai d’exécution: | mars 16, 2016 - mars 31, 2020 |
Statut: | Actif |
Coordonnées: |
Sara Marshall [email protected] |
Effect Hope
Côte d’Ivoire - $ 2,522,443.80 (57.00%) | |
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Kenya - $ 1,902,896.20 (43.00%) | |
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Maladies tropicales négligées (42 %) | |
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Nutrition (42 %) | |
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Promotion de la santé & éducation (8 %) | |
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Systèmes de santé, formation & infrastructure (4 %) | |
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Droit, gouvernance & politique publique (4 %) | |
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Ce projet vise à venir en aide aux enfants de moins de cinq ans de la Côte d’Ivoire et du Kenya par la mise en œuvre de programmes de distribution de suppléments de vitamine A et de vermifuges. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans atteignait 73/1000 naissances vivantes au Kenya et 108/1000 en Côte d’Ivoire, en 2015. Or, la carence en vitamine A et les infections dues aux vers causent ou aggravent la malnutrition, l’anémie et diverses maladies, dont les maladies diarrhéiques qui sont l’une des principales causent de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans de ces pays. Présentement, ces services sont dispensés dans les deux pays par le biais des écoles de sorte que les enfants de moins de cinq ans en sont exclus; une lacune que ce projet vient combler. Ce projet permet d’améliorer la prestation de ces services de santé essentiels dans les communautés où le taux actuel de couverture est particulièrement bas pour les enfants de moins de cinq ans. Les activités du projet comprennent : 1) accroître l’accès aux suppléments de vitamine A et aux traitements de déparasitage via des systèmes communautaires de prestation de services de santé; 2) le renforcement des systèmes de santé locaux grâce à la formation de travailleurs locaux en santé et de bénévoles communautaires en santé fournissant les suppléments de vitamine A et les traitements de déparasitage; (3) la création et l’utilisation d’une trousse d’outils normalisés pour la formation sur la mise en œuvre de programmes inclusifs pour la supplémentation en vitamine A et en déparasitage ciblant les enfants d’âge préscolaire; et (4) un plus grand engagement communautaire autour de la problématique de la carence en vitamine A et du déparasitage chez les jeunes enfants, grâce à des plans de communication et d’engagement inclusifs ainsi qu’à des activités participatives avec les membres des communautés, les structures de santé et dirigeantes existantes de même que, les groupes de femmes et de promotion de l’égalité entre les sexes. Les partenaires locaux sont les Medical Assistance Programs au Kenya et en Côte d’Ivoire qui appuient la mise en œuvre de ce projet dans 6 régions de la Côte d’Ivoire (Gneby-Tiassa-Me, Bélier, Bounkani-Gontougo, Gbeke, Gôh and Indenie Duablin) et trois comtés du Kenya (Siaya, Kwale and Kilifi). Vitamin Angels, une ONG basée aux États-Unis, est également partenaire et assure l’approvisionnement en nature d’albendazole (traitements vermifuges) et de suppléments en vitamine A pour la durée du projet. Ce projet aura un impact direct sur 1,4 million d’enfants et 16 600 adultes travaillant comme professionnels ou bénévoles en santé communautaire. Il touchera indirectement plus de 5 millions de personnes qui bénéficieront des retombées positives en santé pour la communauté.
Genre et âge: | Adultes, femmes Adultes, hommes Enfants de moins de 5 ans Enfants, filles Enfants, garçons |
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Description: | Zone rurale Zone urbaine |
Population Ciblée Directement: | 1,886,409 |
Population Ciblée Indirectement: | 5,000,000 |
Les résultats attendus du projet comprennent : 1) une meilleure capacité des systèmes de santé d’offrir des programmes de déparasitage et de supplémentation en vitamine A pour les enfants de moins de cinq ans; 2) la distribution accrue de traitements vermifuges préventifs et de suppléments de vitamine A aux enfants de moins de cinq ans; 3) une connaissance et un soutien communautaire accrus du déparasitage, de la supplémentation en vitamine A et de la promotion de la prise de décision des femmes et de la participation des hommes pour générer des résultats positifs en matière de santé des mères et des enfants et 4) une capacité accrue du projet d’offrir des programmes pour combattre efficacement l’inégalité entre les sexes et les obstacles à l’inclusion qui empêchent l’accès aux programmes combinés de déparasitage et de supplémentation en vitamine A.
Le projet Tous les enfants s’épanouissent offre aux filles et aux garçons de moins de cinq ans un traitement de déparasitage et les suppléments de vitamine A essentiels pour assurer une bonne nutrition et une saine croissance. En Côte d’Ivoire et au Kenya, les médicaments vermifuges et les suppléments de vitamine A sont administrés aux enfants dans le cadre de campagnes de masse organisées par le ministère de la Santé pour que les enfants reçoivent chaque année les deux doses recommandées. Au cours des quatre premières années du projet, cinq campagnes ont été menées dans chaque pays pour fournir les traitements de déparasitage et les suppléments en vitamine A aux enfants de moins de cinq ans.
Dans le cadre des plus récentes campagnes organisées en mai 2019, le projet Tous les enfants s’épanouissent a permis de distribuer des médicaments vermifuges et de la vitamine A à 1 685 343 enfants de moins de cinq ans dans les régions du projet. En Côte d’Ivoire, 607 459 filles et 604 678 garçons ont reçu le traitement préventif, alors qu’au Kenya, ce sont 242 774 filles et 230 432 garçons qui l’ont reçu, leur permettant ainsi de ne pas avoir de vers intestinaux et de pouvoir absorber la vitamine A essentielle à leur croissance.
Le taux de distribution de vermifuges et de vitamine A était de 96 % en Côte d’Ivoire. Au Kenya, ce taux s’élevait à 93,4 % pour les vermifuges et à 89,5 % pour la vitamine A.
La collecte de données sur le déparasitage et l’apport de suppléments de vitamine A au cours des campagnes comprend dorénavant des données ventilées selon le sexe dans toutes les régions du projet grâce à des outils normalisés mis au point avec des représentants gouvernementaux. Les ministères de la Santé ajoutent également la collecte de données ventilées par sexe pour d’autres interventions nutritionnelles.
Dans le cadre du projet Tous les enfants s’épanouissent, du personnel de santé et des bénévoles communautaires en santé ont reçu une formation visant à renforcer leur capacité d’offrir un traitement de déparasitage et des suppléments de vitamine A en prenant en compte les questions d’égalité des sexes. Le personnel de santé souhaite entrer en contact avec tous les garçons et toutes les filles, même ceux et celles ayant un handicap et susceptibles d’être cachés par leur famille, afin de leur donner le traitement préventif. Le personnel a également reçu de la formation pour amener aussi bien les mères que les pères à comprendre l’importance de ce service pour la santé de leurs enfants, de telle sorte qu’il puisse obtenir l’appui des deux parents à l’égard du service.
En Côte d’Ivoire, la formation a été offerte à 31 membres du personnel de la santé à l’échelle nationale et régionale, à 24 responsables de la santé à l’échelle des districts, à 2 210 infirmières de centres de santé périphériques et à 13 648 bénévoles et agents de santé communautaire dans les différents secteurs de la santé. Au Kenya, la formation a été présentée à dix membres du personnel de la santé à l’échelle nationale, à 103 membres du personnel de la santé à l’échelle des comtés et à 8 540 membres du personnel à l’échelle des sous-comtés, enseignants du développement de la petite enfance et bénévoles communautaires en santé. Les connaissances sur l’administration de médicaments vermifuges et de suppléments de vitamine A aux enfants ont augmenté à la suite à la formation.
La formation avait également pour objectif d’accroître les connaissances sur les questions d’égalité des genres liées aux services combinés de traitement de déparasitage et de suppléments de vitamine A, et à la santé des enfants en général. Après avoir suivi une formation avec des représentants du ministère de la Santé, des membres du personnel de la santé, des bénévoles et des enseignants, la totalité des participants en Côte d’Ivoire et 90 % des participants au Kenya avaient une meilleure compréhension de l’égalité des sexes et de l’inclusion ainsi que de leur importance.