Le projet vise à accroître la sécurité alimentaire, soit l’accès à de la nourriture salubre, nutritive et en quantité suffisante, des populations les plus vulnérables en conjonction avec le Programme social d’urgence du Gouvernement du Sénégal tout en améliorant la capacité des décideurs à anticiper les crises potentielles d’insécurité alimentaire. Le projet permet de renforcer la capacité des populations rurales ciblées à faire face à la hausse des prix de céréales pendant la période de soudure. Les banques de céréales mises en place permettent aux membres de stocker une partie de la production pour vente ultérieure à meilleur prix. Ce mécanisme est complété par la distribution de vivres aux membres afin de leur permettre de subsister en attendant la vente de leur production.
Parmi les résultats obtenus jusqu’à la fin du projet : 97 nouvelles banques céréalières villageoises ont été constituées dans les régions des Niayes et de la Casamance, lesquelles assurent un accès continu à des céréales, tels que le mil et le riz, pour 8 876 membres. La proportion de femmes dans les comités de gestion est passée de 22 % en 2010 à plus de 30 % en 2011, et 59 % des postes stratégiques au sein des comités de gestion sont occupés par des femmes. Ces résultats contribuent à la réduction de risques de rupture de stock en céréales et favorisent la sécurité alimentaire, soit la disponibilité et l’accès dans les communautés à de la nourriture saine et nutritive en quantité suffisante.