Février 2019 – En raison de l’intensification des opérations militaires et de maintien de la paix dans le centre et le nord du pays, les conflits violents ont atteint un pic en 2018, provoquant de nouveaux déplacements dans le centre du pays (Ségou, Mopti), ainsi que dans le Grand Nord. Les populations des régions de Gao et de Tombouctou, où l’accès humanitaire reste difficile, continuent d’être très vulnérables. L’insécurité alimentaire, eau, assainissement et hygiène, la nutrition et la protection demeurent les priorités d’intervention humanitaire au Mali. Les inondations saisonnières, les sécheresses cycliques, les conflits intercommunautaires et le manque de services de base continuent d’exacerber la vulnérabilité des personnes déplacées ; environ 2,5 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire et 750 000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition. Environ 755 000 personnes ont besoin de services de protection immédiate. Avec l’appui du GAC, un partenaire ONG répond aux besoins urgents de 116 400 personnes affectées par le conflit. Ce projet met l’accent sur la nutrition ainsi que sur l’amélioration de l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans et autour des centres de santé et de nutrition. Les activités du projet comprennent : (1) construire ou réhabiliter jusqu’à 6 points d’eau ; (2) traiter jusqu’à 3 000 filles et garçons souffrant de malnutrition aiguë sévère ; et (3) fournir des services de protection aux victimes de violence sexuelle et sexiste pour un maximum de 55 200 personnes.
Les résultats escomptés de ce projet comprennent : 1) amélioration de l’accès des populations les plus vulnérables à l’eau potable ; 2) amélioration du soutien thérapeutique pour les personnes souffrant de malnutrition aiguë sévère ; 3) amélioration de l’accès aux installations sanitaires et aux produits d’hygiène. Le résultat final escompté est de sauver des vies, d’atténuer les souffrances et de maintenir la dignité humaine à Mopti, au Mali.
