Le projet vise à réduire la prévalence de mariages d’enfants, précoces et forcés au Burkina Faso et en Sierra Leone. Il vise à réduire le nombre de mariages précoces et forcés (MEPF) en permettant aux filles de décider de leur avenir et d’exercer leurs droits humains. Les activités du projet comprennent : 1) établir et/ou renover les espaces sécuritaires dans les immeubles communautaires préexistants et les équiper de matériels conçus pour les adolescents; 2) identifier des champions féminins et masculins en égalité des genres au sein des communautés en utilisant un modèle participatif; 3) la conduite d’ateliers de dialogue entre les organisations de la société civile formées et les fonctionnaires du gouvernement pour comprendre les problèmes et les défis liés à la prise en compte du MEFC. LIl est prévu que le projet touche plus de 25 900 bénéficiaires directs (11 400 filles, 6 700 garçons, 3 800 femmes, 4 000 hommes) dans la zone rurale occidentale et les districts de Kailahun en Sierra Leone, et dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins au Burkina Faso. Les principaux groupes sont les filles, les garçons, les femmes, les hommes, les chefs traditionnels et religieux, les groupes communautaires dirigés par des femmes et des filles, les organisations de la société civile, les prestataires de services, les acteurs gouvernementaux infranationaux, nationaux et régionaux.
Les résultats escomptés de ce projet comprennent : 1) autonomisation des adolescentes et adolescents âgés entre 12 et 17 ans, incluant les plus marginalisés, à prendre des décisions éclairées concernant le mariage et la grossesse; 2) amélioration de l’environnement social pour les adolescentes et adolescents âgés entre 12 et 17 ans, incluant les plus marginalisés, à prendre des décisions éclairées concernant le mariage et la grossesse; 3) renforcement de l’environnement étatique pour l’accélération des actions en faveur de la réduction du mariage d’enfants, précoces et forcés et pour l’égalité des genres.