Libérer le pouvoir de la jeunesse : favoriser le changement

Alors que nous nous trouvons à l’aube d’une nouvelle ère, le monde est confronté à des défis urgents qui exigent une attention et une action immédiates. Les crises sanitaires mondiales, la dégradation de l’environnement, les inégalités sociales et la pénurie alimentaire sont autant de problèmes critiques qui pèsent lourdement sur les épaules des jeunes d’aujourd’hui. S’il est facile de se sentir dépassé·e par l’ampleur des problèmes mondiaux, il est essentiel de reconnaître que chaque individu a la capacité de contribuer à un changement transformateur. Le pouvoir des jeunes ne réside pas seulement dans leur nombre, mais aussi dans leur passion, leur résilience et leur détermination à créer un monde meilleur.

Pour parvenir au changement mondial que nous souhaitons, l’autonomisation est indispensable. La participation active des jeunes dans les espaces consacrés au changement mondial est la clé de cette autonomisation. La défense des intérêts des jeunes et la création de réseaux sont des moyens puissants de participation.  

Réseaux de jeunes : la collaboration au service de l’impact

L’une des plus grandes forces de la participation des jeunes est qu’elle favorise le sentiment d’appartenance à une communauté mondiale. Dans un monde où les efforts individuels peuvent sembler insuffisants, les réseaux de jeunes créent un effet multiplicateur. Les grandes organisations à but non lucratif ont souvent des sections jeunesse et des événements qui rassemblent des jeunes aux vues similaires. En outre, les clubs universitaires et les plateformes en ligne facilitent les relations avec d’autres personnes partageant les mêmes objectifs. Grâce à ces réseaux, nous avons accès à des perspectives, des connaissances et une expertise diverses, ce qui enrichit notre compréhension de questions complexes et ouvre la voie à des solutions innovantes. 

Sensibilisation des jeunes : amplifier les voix en faveur du changement

La défense des intérêts des jeunes est particulièrement importante, car le contact direct avec les décisionnaires au sein du gouvernement les oblige à aborder les questions qui les passionnent. La défense des intérêts des jeunes offre la possibilité d’associer des compétences personnelles telles que l’expression orale, l’écriture ou l’organisation à leur passion pour les questions sociétales afin de susciter un changement. La participation à la défense des intérêts des jeunes permet à des personnes comme vous et moi d’apprendre comment faire une différence et comment se donner les moyens d’agir en s’inspirant de ses passions. En défendant des causes qui nous tiennent à cœur, nous découvrons un profond sentiment d’utilité et notre pouvoir d’agir.

La création de réseaux sociaux nous permet de faire partie d’une grande communauté qui peut alimenter notre passion pour la défense du changement mondial. Moi, Saron Teferra, j’en ai fait l’expérience en assistant à mon premier sommet de la jeunesse cet été. L’événement a été l’occasion d’apprendre ce que signifie être un·e citoyen·ne du monde et de découvrir les outils uniques dont nous disposons en tant que jeunes et que nous pouvons utiliser dans le cadre de nos activités de plaidoyer. Avant la fin de la journée, il a été demandé à toutes les personnes présentes de résumer leur expérience en un seul mot. Le mot « empowered » (avoir le pouvoir d’agir) a été choisi par la plupart des participant·es. Cette expérience montre que lorsque nous recherchons des occasions de plaidoyer et travaillons au développement de nos réseaux, nous nous donnons les moyens, à nous-mêmes et aux autres, d’être les moteurs du changement. 

Le pouvoir de changer les choses 

Chacun·e d’entre nous a le pouvoir de susciter des changements significatifs à l’échelle mondiale. En tant que jeunes, nous avons l’avantage unique de faire preuve d’audace et d’idéalisme, et de ne pas craindre de remettre en cause le statu quo. La participation des jeunes en tant que mécanisme de renforcement du pouvoir nous permet de libérer tout notre potentiel et de transformer le monde en le faisant passer d’un lieu propice à l’inquiétude à un lieu propice à l’espoir et au progrès.

Devant l’incertitude, choisissons l’espoir, l’unité et l’action. Ensemble, en tant que groupe de jeunes déterminé·es, nous pouvons et nous allons provoquer les changements dont le monde a désespérément besoin. Restons fermes dans notre résolution à faire la différence, sachant que notre pouvoir collectif a le potentiel de changer le cours de l’histoire. Le parcours sera peut-être semé d’embûches, mais la destination sera un monde que nous pourrons fièrement appeler le nôtre, un monde véritablement édifié par les jeunes pour les jeunes.

Christina Nguyen se consacre au renforcement du pouvoir des femmes, des enfants et des jeunes dans le monde entier. Elle travaille actuellement à Vision mondiale Canada en tant qu’agente de programme au sein de l’unité de recherche et d’établissement des données probantes. Christina est également membre du Groupe de travail jeunesse du CanSFE. Cliquez ici pour entrer en contact avec Christina sur LinkedIn.

Saron Teferra est une citoyenne du monde autoproclamée et une partisane du changement mondial. En tant que stagiaire à l’unité de recherche et d’établissement des données probantes de Vision mondiale Canada et étudiante en maîtrise en santé mondiale à l’Université McMaster, elle découvre actuellement comment défendre de façon unique la santé maternelle et infantile. Cliquez ici pour entrer en contact avec Saron sur LinkedIn. 

Dahlia Hathout est passionnée par l’équité et le fait de donner aux gens une chance égale de vivre pleinement leur vie. Elle termine actuellement sa maîtrise en santé mondiale à l’Université McMaster. Dahlia travaille également pour le conseil scolaire en tant qu’enseignante à l’école primaire. Cliquez ici pour entrer en contact avec Dahlia sur LinkedIn.