100 jours d’une pandémie : la réponse fondée sur des données probantes du Canada à l’échelle internationale

19 juin 2020 – Aujourd’hui marque 100 jours depuis la déclaration de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) publie un rapport faisant état de la réponse des organisations canadiennes qui travaillent en santé mondiale à ce qu’elles qualifient de « crise au sein d’une crise » pendant les 100 derniers jours.

Parallèlement à la lutte au virus, les organisations canadiennes relèvent différents défis liés à la fragilité des systèmes de santé, aux données lacunaires et à l’information trompeuse, tout en continuant de protéger les gains durement réalisés en matière de santé et de droits à l’échelle internationale, en particulier pour les femmes et les filles.

« Les effets de la pandémie mondiale sur le travail des organisations canadiennes en santé mondiale et sur les communautés et les individus avec lesquels elles travaillent ont été colossaux », dit la Dre Helen Scott, chef de la direction du CanSFE. « Néanmoins, nous avons vu le secteur de la santé mondiale canadien unir ses efforts et les déployer rapidement pour combattre la COVID-19. »

Plus de 100 organisations canadiennes ont participé à un sondage et à des entrevues de mars à juin 2020. Les résultats ont été réunis dans le rapport 100 jours d’une pandémie : la réponse fondée sur des données probantes du Canada à l’échelle internationale.

De nombreuses organisations indiquent que la crise a exacerbé des enjeux qui existaient depuis longtemps, notamment l’augmentation de la pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’incidence accrue de la violence contre les femmes et les filles. Les résultats du sondage et des entrevues révèlent aussi une grande résilience des organisations canadiennes et de leurs partenaires locaux face à la pandémie.

Les organisations canadiennes ont tiré les enseignements de crises sanitaires antérieures, comme celles de l’Ebola, du Zika et du VIH/sida, pour mieux répondre à la COVID-19. Elles puisent dans les outils et ressources créés en réponse à ces crises et les adaptent en fonction du contexte de la présente pandémie.

La situation ne cessant d’évoluer, les programmes de réponse continueront de changer. Le rapport brosse donc un portrait de la réponse du Canada à la COVID-19 au cours des 100 premiers jours. Les organisations indiquent répondre à la crise dans 74 pays et 12 régions géographiques, les 6 principaux pays étant Haïti, le Kenya, l’Éthiopie, l’Ouganda, la Tanzanie et le Canada. Le rapport comprend une carte des projets en réponse à la COVID-19.

Les trois principaux champs d’intervention des programmes de réponse à la COVID-19 sont : 1. promotion de l’eau, assainissement et hygiène, en particulier la communication relative à la prévention de l’infection; 2. renforcement des systèmes de santé et formation du personnel de santé, y compris la distribution d’équipements de protection individuelle (EPI); et 3. santé des mères, des nouveau-nés et des enfants.

« Le Canada joue un rôle de premier plan en matière de santé mondiale depuis plusieurs décennies, et nous le perpétuons sur la ligne de front de la lutte à la pandémie de COVID-19 partout dans le monde », dit la Dre Scott. « Notre leadership s’exerce aussi chez nous, le Canada étant l’un des principaux pays où les programmes de réponse aideront à vaincre le virus », ajoute-t-elle.

Le gouvernement du Canada s’est révélé un partenaire important tout au long de la réponse, en offrant du soutien aux organisations canadiennes des secteurs du développement et de la santé mondiale, tant outre-mer qu’au Canada, ces 100 derniers jours. Les organisations qui ont contribué au rapport indiquent que ce soutien s’est révélé essentiel pour la lutte au virus, permettant notamment une flexibilité accrue au secteur.

Au sujet des prochaines étapes de la réponse, les organisations canadiennes conviennent largement que le secteur doit continuer d’user de créativité, prendre des mesures concrètes pour prévenir les reculs, et protéger les gains réalisés en matière de santé mondiale. C’est ainsi, et seulement ainsi que nous pourrons créer un monde post-pandémie plus équitable.

Le rapport complet, 100 jours d’une pandémie : la réponse fondée sur des données probantes du Canada à l’échelle internationale, peut être téléchargé ici

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Le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) est composé de quelque 100 organisations non gouvernementales (ONG) canadiennes, d’établissements universitaires, d’associations professionnelles du secteur de la santé et d’individus qui travaillent ensemble pour améliorer les résultats en santé pour les femmes et les enfants dans plus de 1 000 collectivités partout dans le monde. 

Information :

Caitlin Reid
Agente principale des communications
647-207-2460 | [email protected] 

Publié:

juin 19, 2020


Auteur:

le CanSFE


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