Fondations pour l’éducation et l’autonomisation

Résultat intermédiaire 1 100 : Renforcement de la prestation de services d’éducation de qualité, sexospécifique et inclusive, de développement de la petite enfance et d’autres services de développement durable, dans certaines régions d’Afrique. Grâce à ce résultat, le projet améliorera les capacités techniques des praticiens, des administrations locales, provinciales et nationales, tout en améliorant les ressources pour une prestation de services efficace. Cela comprend doter les enseignants de nouvelles ressources d’apprentissage et d’enseignement de niveau scolaire pluraliste sexospécifiques qui sont conçues en collaboration avec des enseignants locaux et des dirigeants scolaires; appuyer l’utilisation d’une application scolaire novatrice qui permet aux dirigeants scolaires d’identifier et de gérer plus rapidement les tendances et les défis en matière d’inscription, d’assiduité, de transition et d’achèvement (comme le décrochage des filles); déployer des Canadiens pour appuyer le développement de la capacité des ressources humaines dans les régions ciblées; et collaborer avec les gouvernements pour doter les institutions de développement de la petite enfance et d’enseignement avec des programmes d’études, des protocoles, des ressources et des outils appropriés, comme des trousses de formation pour les professionnels du développement de la petite enfance et des lignes directrices sexospécifiques pour les enseignants.

Résultat intermédiaire 1200 : Réduction des obstacles sociaux et liés au sexe à l’utilisation et à l’adoption de l’éducation, du développement de la petite enfance et d’autres services de développement durable pour les femmeset les filles, les adolescents, les hommes et les garçons dans certaines régions d’Afrique. Pour appuyer l’atteinte de ce résultat, une stratégie de communication et de changement social et comportemental sera élaborée. Cette stratégieéclairera la conception et l’itération du programme au cours des cinq prochaines années. Le projet fournira des services communautaires et scolaires qui tiennent compte des différences entre les sexes et présentera des innovations comme des concours communautaires pour rendre les écoles plus sécuritaires et accueillantes, ainsi qu’une plateforme de philanthropie électronique pour recueillir des fonds locaux pour l’action locale. Il formera, encadrera et fournira une assistance technique à un large éventail d’organisations de la société civile et à leurs dirigeants, comme des organisations dirigées par des femmes et axées sur l’égalité des sexes, des associations de parents-enseignants, des conseils d’étudiants et des établissements d’enseignement supérieur. Ces activités mettront en œuvre des processus novateurs, comme la conception axée sur l’humain, qui favorisent des solutions pertinentes et novatrices aux problèmes cernés localement. Le projet offrira des possibilités de formation particulières aux jeunes femmes par l’entremise d’une académie de leadership des femmes. Il maximisera la portée des messages de changement social et comportemental en travaillant avec des organisations de la société civile établies, ainsi qu’avec des plateformes médiatiques, comme des stations de radio et de télévision, et des séances de dialogue communautaires interactives. Résultat intermédiaire 1300 : Engagement accru des intervenants du développement international et du Canada dans les questions et les programmes de développement qui tiennent compte des différences entre les sexes et qui sont fondés sur des données probantes, axés sur l’établissement de solides systèmes de suivi, d’évaluation et d’apprentissage qui tiennent compte des différences entre les sexes. Le projet entreprendra des évaluations et des études sur les indicateurs de rendement clés, et mènera des recherches tenant compte des différences entre les sexes afin d’éclairer les stratégies de programme et de contribuer aux organes sectoriels de connaissances. Le projet sera un véhicule de dialogue stratégique en créant des occasions d’apprentissage et de dialogue grâce au partage de données probantes sexospécifiques, de pratiques exemplaires et de leçons apprises. Il organisera des initiatives d’apprentissage régionales et nationales et diffusera des données probantes aux intervenants locaux, nationaux et régionaux. AKFC rejoindra le public canadien en travaillant avec des éducateurs, des médias, des bénévoles et des jeunes. Les principales activités comprennent une exposition itinérante bilingue sur l’égalité entre les sexes, l’engagement numérique, le programme phare d’AKFC, International Youth Fellowship, et des initiatives d’apprentissage et de dialogue.

Pendant la première année du projet, les efforts ont été largement axés sur la mise en œuvre de plans d’intervention d’urgence pour la COVID-19 et le développement du Plan de mise en œuvre du projet (PMOP). Les plans d’intervention d’urgence ont été élaborés par le biais de consultations auprès de partenaires de mise en œuvre locaux, des communautés et des gouvernements hôtes. À Mombasa, au Kenya, l’Académie Aga Khan (AKA) a formé 31 enseignantes et directions scolaires dans le cadre d’ateliers sur l’apprentissage social, émotionnel et éthique afin de s’assurer qu’elles soient prêtes à aborder les besoins psychologiques des élèves à la réouverture des écoles. Dans ces ateliers, l’AKA a enseigné des techniques concrètes que les enseignantes et les directions scolaires peuvent utiliser pour créer un espace sécuritaire du point de vue émotionnel dans leur classe, notamment par l’écoute active (« s’arrêter, respirer, répondre ») ou l’utilisation d’émojis pour aider les élèves à nommer leurs émotions. L’AKA a également donné à 96 (50 F; 46 H) leaders scolaires et 20 (5 F; 10 H) haut·es responsables de l’éducation, une formation sur le leadership pédagogique et adaptatif. Cela comprend un volet dans lequel les participant·es ont élaboré un plan d’action sur la façon d’appliquer les compétences de leadership adaptatif dans leur école pour s’assurer d’avoir des plans concrets pour appliquer les connaissances et les compétences reçues dans la formation. Les haut·es responsables de l’éducation ont également été inclus·es dans la formation pour acquérir les connaissances et les compétences en matière de leadership pédagogique et adaptatif et ainsi être en mesure de soutenir les leaders scolaires lors de leurs visites de supervision. Ce faisant, l’AKA a pu utiliser une approche de renforcement du système et des approches pédagogiques et adaptatives intégrées dans le réseau de 96 écoles. 

En Ouganda, les programmes d’éducation à la petite enfance (PÉPE) se sont associés à 50 centres de développement de la petite enfance (CDPE) lors des activités d’intervention d’urgence. Ensuite, les PÉPE ont tenu des rencontres avec 20 (8 F; 12 H) membres du groupe de travail du district d’Arua, du ministère de l’Éducation et du directeur des services publics pour élaborer une feuille de route sur la façon dont les CDPE vont rouvrir tout en respectant les procédures opératoires mises en place par le ministère de la Santé pendant la COVID-19. Cela a engendré la création d’un sondage pour cibler le point de départ en matière d’enjeux clés entourant le soutien des aidant·es quant à l’apprentissage pendant le confinement et pour comprendre la possession d’un téléphone, l’accès et l’utilisation de la radio, le soutien parental accordé aux enfants pour poursuivre les apprentissages, et les défis des parents lorsqu’ils soutiennent l’apprentissage de leurs enfants. S’appuyant sur les résultats du sondage, un ensemble de directives a été développé et distribué aux CDPE. La totalité des 50 (22 F; 28 H) enseignant·es-chefs ont ensuite reçu une formation sur ces directives pour s’assurer d’être prêt·es à aborder l’apprentissage à distance ainsi que le retour à l’école. En Tanzanie, l’Université Aga Khan (UAK) a organisé plusieurs activités pédagogiques pour améliorer la capacité du personnel enseignant en matière d’apprentissage accéléré (étant donné le temps d’apprentissage perdu), couvrant tant la pédagogie que le développement de nouveau matériel d’enseignement/d’apprentissage pour soutenir cette pédagogie. 49 enseignant·es-chefs ainsi qu’un agent d’éducation (21 F; 29 H) ont reçu une formation sur le leadership en situation d’urgence, ce qui leur a également permis de développer des plans concrets pour répondre aux conséquences des crises, dont la pandémie, sur leur école. Enfin, le personnel enseignant et les enseignant·es-chefs ont été mis en contact par le biais de groupes WhatsApp pour obtenir du soutien et apprendre les un·es des autres tout en abordant les nouvelles réalités de la pandémie, comme l’apprentissage à distance et l’apprentissage accéléré. Au total, l’UAK a formé 162 enseignant·es (92 F; 58 H) en respectant les normes 1, 2 et 3 dans ces formations et ateliers divers.