Les 3 principales conclusions de la CCSM : voici ce qu’on a entendu le 20 novembre!

Le 20 novembre, dans le cadre de la Conférence canadienne sur la santé mondiale (CCSM), les membres du CanSFE se sont réunis pour leur assemblée général annuelle, qui comprenait une réunion de travail et de nombreuses occasions d’échanger des connaissances sur l’engagement public, les données et les mesures, et l’égalité des genres et la santé.

Nous nous sommes rassemblés pour écouter et apprendre les uns des autres et des contributions éclairées des panélistes, des animatrices et des animateurs, ainsi que des participantes et des participants. Après, Alli Bunting, du CanSFE, s’est assise en compagnie de trois animatrices de séances pour parler des trois principales conclusions qu’elles tirent de leurs séances respectives.

Jessica Ferne, directrice des impacts mondiaux en santé du CanSFE, s’est penchée sur les trois principales conclusions qu’elle tire de sa séance « Détectives de données ».
  • L’innovation! Nous devons investir dans l’innovation en matière de mesures et d’évaluation (MÉ), ainsi que dans le travail des MÉ en tant que tel. Dans le contexte actuel, nous devons tirer profit des nouveaux partenariats et des nouvelles approches et technologies. Nous devons également nous assurer que nous renforçons la capacité et que nous partageons les connaissances sur les meilleures pratiques en ce qui a trait à la vie privée, à la gestion et à l’utilisation éthique des données, et ce, particulièrement dans des contextes fragiles et politiquement sensibles.
  • Meilleure citation : « Collaborer ne signifie pas éliminer la diversité, mais en tirer le meilleur parti. »
  • Ce qui est excitant : La séance a souligné une soif de discuter des défis en profondeur et il est apparu évident que plusieurs de nos difficultés sont partagées : des ressources limitées, des contextes politiques difficiles, une communication claire et le coût élevé de MÉ de qualité, particulièrement dans des contextes fragiles. Cela signifie que les solutions ou les stratégies sont très susceptibles d’avoir d’importants impacts pour de nombreux intervenants.
Kristen Ostling, conseillère principale du CanSFE en matière d’égalité des genres, a partagé ses réflexions sur l’atelier « L’égalité des genres et la santé dans les contextes fragiles ». Voici ce qu’elle a entendu :
  • Le contexte mondial : De nos jours, deux milliards de personnes vivent dans des pays où l’issue du développement – et des chances de vie – est affectée par la fragilité, le conflit et la violence. Dans des contextes de crise humanitaire et de fragilité, la santé des femmes, des filles, des garçons et des hommes est touchée différemment. En raison de la discrimination sexospécifique systémique, les femmes et les filles ont de plus grands risques de souffrir de la violence axée sur le genre et d’un manque d’accès aux services de santé essentiels.
  • Spécificités des contextes fragiles : Il n’y a aucune raison de ne pas faire un travail qui tienne compte des genres au minimum – il s’agit là de programmes humanitaires intelligents. Dès le début des crises humanitaires, les voix et les points de vue des femmes doivent être inclus afin de rebâtir à l’échelle communautaire, de semer des graines pour un changement à long terme, et de mobiliser les communautés pour un changement à long terme.
  • Ce qui est excitant : Les participantes et les participants ont aimé le dynamisme et l’interactivité du panel et de la visite de la galerie sur l’égalité des genres. L’atelier s’est penché sur les occasions et les défis clés pour faire avancer l’égalité des genres et la santé dans des contextes fragiles et humanitaires. Les participantes et les participants ont découvert un éventail d’approches en matière d’égalité des genres et ont partagé des connaissances sur ce qui fonctionne pour aborder les écarts entre les sexes dans des contextes humanitaires et fragiles afin de rebâtir la résilience et diriger le changement.
Charmaine Crockett, directrice de l’engagement des parties prenantes du CanSFE, a animé la séance sur l’engagement publique. Voici ses trois principales conclusions :
  • Il n’y a pas de solution miracle : Les participantes et les participants s’entendent largement pour dire qu’il n’y a pas de réponse claire et nette aux nombreux défis que les secteurs affrontent en matière de stratégie, de public et de langue pour rejoindre les Canadiennes et les Canadiens, mais qu’il est toutefois très important de créer des espaces où engager ces discussions. Le besoin d’une vaste coopération et un consensus large au sein du secteur a été reconnu.
  • Des méthodes efficaces : De l’avis général, raconter des histoires est la manière la plus efficace de rejoindre les Canadiennes et les Canadiens. Bien que nous devions nous assurer de ne pas nous montrer trop intéressés, nous concentrer sur des histoires positives de développement suscite une impression d’espoir et d’enthousiasme. Un autre point abordé dans les trois groupes est l’importance d’aider les Canadiennes et les Canadiens à « se voir eux-mêmes » dans les histoires que nous racontons sur le travail de développement.
  • Ce qui est excitant : C’est excitant d’avoir l’occasion de s’assoir avec des collègues d’un bout à l’autre du Canada pour développer une compréhension mutuelle des défis et des solutions communes. L’impression générale était que nous avons besoin de plus de temps. J’ai hâte de faire un suivi avec mes collègues et de développer une plus grande compréhension commune!

Publié:

décembre 7, 2018


Auteur:

CanSFE


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