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Laboratoire d’Harmoniser les indicateurs d’impact sur la santé et de partenariat afin d’accélérer le partage et l’utilisation des connaissances

Quelles sont les lacunes en matière de données que le laboratoire vise à combler?

La création, le partage et l’utilisation accrus des connaissances parmi tous les intervenants sont essentiels pour relever les défis touchant la santé des femmes, des adolescents et des enfants (SFAE). La mise en place d’une approche mieux coordonnée entre les praticiens et les chercheurs en matière de SFAE s’impose pour harmoniser les données probantes dans les programmes des ONG et pour éclairer la prise de décisions.

Pour optimiser la fonctionnalité des données en vue de réduire les chevauchements et d’en accroître l’utilité pour la société civile et les collaborateurs universitaires, les partenariats de recherche doivent faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation dans une perspective d’équité qui prend en compte le contexte de disparité des ressources. L’utilisation d’outils élaborés à cette fin demeure volontaire et il n’y a pas de mécanisme de suivi en place pour la collecte et l’analyse systématiques de données liées au processus de partenariat.

Principales lacunes en matière de données :

  • Échanges de connaissances isolés et épars : Le partage efficace et en temps opportun des connaissances acquises par les organisations de santé mondiale canadiennes avec leurs partenaires internationaux réduirait la duplication inutile des efforts et permettrait de mieux cerner les lacunes sur le plan de la recherche en vue d’une affectation plus efficace des fonds destinés à la recherche.
  • Riches données peu partagées : Une approche plus exhaustive et intégrée de partage des données entre les secteurs francophone et anglophone de la recherche travaillant traditionnellement en vase clos est nécessaire pour favoriser la collaboration et permettre l’appropriation en temps réel des meilleures pratiques en matière de SFAE.
  • Lien entre les indicateurs d’impact et de partenariat : Il n’y a actuellement aucun mécanisme de suivi en place pour la collecte et l’analyse de données liées au processus de partenariat.
  • Données nécessaires pour des partenariats axés sur l’équité : Les partenariats centrés sur l’équité sont plus susceptibles d’avoir des impacts sur la santé et le développement local des capacités; or, il n’existe pas de données au niveau des résultats pour ces partenariats à partir d’un investissement canadien pour la recherche en matière de SFAE.
  • Pont entre les communautés : Une approche plus exhaustive et intégrée de partage des données entre les communautés francophone et anglophone de la recherche travaillant traditionnellement en vase clos est nécessaire pour favoriser la collaboration et permettre l’appropriation en temps réel des meilleures pratiques en matière de SFAE.

Comment les partenaires relèvent-ils le défi de l’innovation?

  • L’équipe de projet mène des entrevues auprès d’informateurs clés (établissements d’enseignement, gestionnaires en S&E des ONG) afin de cerner des solutions concrètes qui favoriseront la collaboration sur les indicateurs et la coordination de la collecte et la diffusion des données dans le but de renforcer le dialogue intersectoriel en matière de SFAE.
  • Les indicateurs de référence SFAE (santé reproductive, des mères, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents) qu’utilisent actuellement les chercheurs universitaires et les membres de la société civile sont en voie de documentation et de validation. Un ensemble représentatif d’études de cas axées sur des initiatives SFAE sont actuellement compilées afin de parfaire les outils en place.
  • Des données sur les résultats du renforcement des capacités liées aux partenariats en place au sein des réseaux universitaires canadiens (anglophone et francophone) sont recueillies et documentées pour améliorer la compréhension quant à la contribution de partenariats orientés sur l’action à des progrès efficaces en matière de SFAE.
  • Un outil de partenariat est en voie d’élaboration pour faciliter la mise en place de partenariats de grande qualité et productifs dans les domaines établis comme prioritaires.

Quelle est la contribution de chaque partenaire?

Coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale (CCRSM)

  • Dirige les travaux de recherche et supervise les activités et les extrants du projet, dont la gestion et l’administration. Ses responsabilités comprennent aussi l’élaboration de l’outil, la consultation et la coordination des partenaires.

Université McGill

  • Assume la codirection du projet, appuyant l’examen des indicateurs d’évaluation de partenariats et facilitant et coordonnant la formation canadienne. Fournit aussi l’approbation éthique pour les activités de recherche.

HealthBridge Foundation of Canada

  • A mis en lien et mobilisé à la fois les praticiens et les chercheurs au sein des ONG au Canada par des ateliers et la diffusion des connaissances. Appuie l’établissement de relations au Vietnam avec des ONG partenaires locales.

Université Laval et Regroupement stratégique en santé mondiale du Réseau de recherche en santé des populations du Québec

  • Voit à l’établissement de relations avec le secteur francophone de recherche en santé mondiale au Canada et dans les pays à faible et à moyen revenu. Fournit un soutien logistique pour la tenue d’ateliers sur l’évaluation d’outils à Montréal et au Burkina Faso.

Université de la Colombie-Britannique

  • Fournit de l’expertise en recherche qualitative et en équité en santé au titre des partenariats.

Pays de mise en œuvre :

  • Vietnam
  • Burkina Faso
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