Coordonnateur/Coordonnatrice du Mouvement pour le renforcement de la nutrition

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) présente ses compliments aux missions permanentes auprès de l’Organisation des Nations Unies et a l’honneur de leur demander de désigner des candidat(e)s au poste de Coordonnateur/Coordonnatrice du Mouvement pour le renforcement de la nutrition, ayant rang de Sous-Secrétaire général(e), qui est à pourvoir à Genève.

Créé en 2010, le Mouvement pour le renforcement de la nutrition (ou Mouvement SUN) promeut une approche multipartite et multisectorielle menée par les pays afin de mettre un terme à la faim et à la malnutrition. Parmi ses membres figurent 65 pays et quatre États d’Inde. À la lumière des enseignements de la dernière décennie, le Groupe de direction du Mouvement SUN a approuvé la stratégie SUN 2021-2025, laquelle accorde la priorité au renforcement du leadership des pays et au soutien des changements systémiques au niveau national visant à prévenir et à combattre toutes les formes de malnutrition.

La personne exerçant les fonctions de Coordonnateur/Coordonnatrice du Mouvement SUN dirigera la mise en œuvre de cette stratégie de façon à catalyser le changement et à produire des effets à grande échelle. À travers son rôle de coordination des pays membres et de soutien aux réseaux de l’initiative, il/elle encouragera les défenseurs de la nutrition aux niveaux mondial, national et local à entretenir la dynamique actuelle. En qualité de chef(fe) de file, le Coordonnateur/la Coordonnatrice devra insuffler une vision stratégique, faire preuve d’une intégrité professionnelle irréprochable et se montrer apte à saisir les occasions qui se présentent dans des contextes nationaux difficiles. Il/elle nouera des partenariats fondés sur la confiance et défendra les valeurs fondamentales et les principes d’action de l’initiative, tout en assumant le rôle d’intermédiaire entre les différents groupes d’acteurs de ce mouvement international. Il/elle supervisera le secrétariat de l’initiative et coordonnera le réseau d’interlocuteurs gouvernementaux, ainsi que les réseaux de soutiens et de fournisseurs d’aide aux pays. La durée de ce mandat a été fixée à deux ans, avec possibilité de prolongation. Le descriptif complet du poste est disponible ici.

Afin de disposer d’un grand nombre de candidat(e)s à ce poste, le Secrétariat recevra avec intérêt toute candidature proposée en complément de celles qui seront issues des recherches et des consultations que le Secrétaire général aura lui-même menées. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Les candidatures doivent être accompagnées d’un curriculum vitae détaillé et des coordonnées complètes (courriel et numéro de téléphone) des candidat(e)s. Le gouvernement qui propose la candidature est prié d’attester par écrit n’avoir connaissance d’aucune allégation selon laquelle son (sa) candidat(e) aurait été impliqué(e), du fait de quelque action ou omission, dans la perpétration d’actes qui constituent des violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire.

Les personnes souhaitant postuler à titre individuel sont invitées à soumettre leur candidature sur le site Web de l’UNICEF, à l’adresse : https://jobs.unicef.org/enus/listing/ et rechercher le numéro de travail 553794. La date limite de candidature est fixée au 23 Septembre 2022.

Nous recherchons une personne ayant :

  • Un diplôme d’études supérieures ou équivalent dans le domaine de l’économie, des affaires ou de l’administration publique, des finances publiques, des relations internationales, des sciences sociales ou humaines, ainsi qu’une solide expérience en matière de gestion, de programmes et d’administration ;
  • Une expérience poussée de la gestion des questions multipartites et multisectorielles complexes, c’est-à-dire une expérience pertinente dans un environnement politique incluant la prise en charge de plusieurs problématiques interconnectées auprès d’un éventail d’acteurs, dans des contextes variés et changeants, de manière à savoir cerner, anticiper et éviter les difficultés potentielles ;
  • Une expérience approfondie à des niveaux de responsabilité élevés, en particulier dans le contexte international, assortie d’une aptitude avérée à gérer et à motiver des équipes diverses dans un environnement complexe ; une expérience sur le terrain des politiques et programmes multisectoriels portant sur le développement rural ou la sécurité alimentaire et la nutrition est un atout ;
  • La maîtrise orale et écrite de l’anglais est exigée. La connaissance d’une autre langue officielle des Nations Unies est souhaitable.

Connaissances linguistiques

L’anglais et le français sont les langues de travail de l’Organisation des Nations Unies. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais et d’excellentes compétences rédactionnelles sont exigées. La connaissance d’une autre langue officielle de l’Organisation est un atout.

Vérification des antécédents en matière de respect des droits de l’homme

Le Secrétariat souligne que, conformément à la politique de nomination des candidat(e)s, il incombe au Gouvernement de s’assurer que les candidat(e)s qu’il propose n’ont jamais été condamné(e)s et ne font pas l’objet d’enquêtes ou de poursuites judiciaires pour infraction pénale ou pour violation du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire. Si le (la) candidat(e) proposé(e) a fait l’objet d’une enquête ou a été accusé(e) ou poursuivi(e) pour infraction pénale sans qu’il y ait eu condamnation, le Gouvernement est prié de donner des renseignements sur les enquêtes ou poursuites en question. Il est aussi prié d’attester par écrit n’avoir connaissance d’aucune allégation selon laquelle son (sa) candidat(e) aurait été impliqué(e), du fait de quelque action ou omission, dans la perpétration d’actes qui constituent des violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire. Chaque candidature sera traitée en toute confidentialité. Les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s directement et soumis(es) à une évaluation ; leurs antécédents et références seront vérifiés, y compris pour tout ce qui touche au respect des droits humains et aux conflits d’intérêts.

Qu’il (elle) soit proposé(e) par un État Membre ou qu’il (elle) postule à titre individuel, tout(e) candidat(e) présélectionné(e) devra attester sur l’honneur qu’il (elle) n’a pas commis d’infraction pénale, ni été condamné(e) ou poursuivi(e) pour une telle infraction, et n’a nullement été impliqué(e), du fait de quelque action ou omission, dans la perpétration d’actes qui constituent des violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire.

Conflits d’intérêts

Les fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies doivent faire preuve des plus hautes qualités d’efficacité, de compétence et d’intégrité. Il incombe aux cadres supérieur(e)s, en particulier, de donner l’exemple pour faire observer les normes de déontologie de l’Organisation. Il y a conflit d’intérêts lorsque, du fait de quelque action ou omission de sa part, l’intérêt personnel du (de la) fonctionnaire vient nuire à l’exercice de ses fonctions ou compromet son intégrité, son indépendance et son impartialité. Un risque de conflit d’intérêts peut découler de l’exercice, par le (la) fonctionnaire, d’une profession ou d’un emploi en dehors de l’Organisation, de sa participation à des activités extérieures, y compris politiques, de son acceptation de quelque don, distinction honorifique, décoration, faveur ou rémunération provenant de sources extérieures à l’Organisation, ou de ses placements financiers. Le (la) fonctionnaire ne peut notamment accepter d’aucun gouvernement ni distinction honorifique, décoration, faveur ou rémunération ni don quelconques (art. 1.2 j) du Statut du personnel). Les cadres supérieur(e)s sont tenu(e)s de signaler sans délai à l’Organisation tout conflit d’intérêts, réel ou supposé. Afin d’éviter toute influence familiale, tout traitement préférentiel ou tout conflit d’intérêts, réels ou supposés, pouvant découler d’une telle situation, le Règlement du personnel de l’ONU dispose que l’Organisation n’engage ni les père et mère, ni les fils, fille, frère ou sœur du (de la) fonctionnaire (disposition 4.7 a) du Règlement du personnel).

Les candidat(e)s présélectionné(e)s sont également tenu(e)s de remplir une déclaration d’intérêts, qui permettra de déceler d’éventuels conflits d’intérêts avant leur recrutement et de prévenir et gérer en amont, dans la mesure du possible et en temps utile, les situations dans lesquelles leurs intérêts personnels pourraient entrer en conflit ou sembler en conflit avec ceux de l’Organisation des Nations Unies, s’ils (si elles) étaient nommé(e)s au poste faisant l’objet de la présente note.

L’UNICEF saisit cette occasion pour renouveler aux missions permanentes des États Membres et des États non membres auprès de l’Organisation les assurances de sa très haute considération.

Publié:

septembre 6, 2022


Date d’échéance:

septembre 23, 2022


Catégories:

Postes permanents à temps plein

Endroit:

Genève


Organisation:

Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)


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