Le projet appuie les efforts du gouvernement du Ghana visant à améliorer la protection des populations vulnérables du nord du pays contre les répercussions dévastatrices associées aux inondations et aux sécheresses, et à satisfaire aux besoins alimentaires immédiats des ménages dont la situation de sécurité alimentaire est la plus précaire. Le projet vise à améliorer les ressources agricoles, hydriques et terrestres, à créer des réserves stratégiques pour subvenir aux besoins nutritionnels des groupes à risque (y compris les enfants âgés de moins de cinq ans, les femmes enceintes, les mères allaitantes et les personnes atteintes du VIH/sida) et à appuyer le relèvement et le rétablissement des moyens de subsistance agricoles. Ce projet contribue à atténuer l’insécurité alimentaire chronique à laquelle font face les groupes vulnérables, en ciblant et en favorisant la réduction de la pauvreté dans les régions les plus à risque dans le nord du Ghana.
Parmi les résultats obtenus jusqu’à la fin du projet (mai 2013) : Le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué des vivres à 746 245 bénéficiaires (445 846 femmes et 300 399 hommes), dépassant son objectif de 662 250 bénéficiaires de 12,7 %. 250 barrages et des marres-réservoirs ont été réhabilités, dépassant largement l’objectif initial de 20. L’objectif fixé pour le reboisement des berges de rivière a été presque atteint, avec 7 357 hectares d’arbres plantés par rapport à l’objectif de 8 000 hectares. Une réduction significative de la malnutrition aiguë globale a été observée dans les communautés qui ont reçu une assistance, où les taux de malnutrition aiguë globale chez les enfants âgés de 6 à 59 mois ont diminué de 53,5 %. Le programme d’alimentation complémentaire, qui a été mis en œuvre dans les zones avec des niveaux élevés d’insécurité alimentaire, a atteint 207 042 bénéficiaires, dépassant son objectif de 108 000 bénéficiaires. 88 % des bénéficiaires interrogés pensent que les aliments qu’ils ont reçu ont amélioré leur état nutritionnel et de santé et ont contribué à l’amélioration de leur consommation alimentaire et à la réduction des dépenses des ménages.