Mars 2019 – Le Cameroun fait face à trois crises humanitaires distinctes en 2019: i) la violence au nord-est du Nigéria, des raids transfrontaliers et des attaques suicides ont causés des déplacements considérables dans la région de l’Extrême-Nord; ii) des conflits et de l’insécurité dans la République centrafricaine continuent de provoquer un afflux de réfugiés à l’est du pays; iii) des tensions sociales dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest – les « régions anglophones » – ont conduit à un conflit armé entre des groupes armés non gouvernementaux et les forces de sécurité nationales, entraînant des déplacements internes massifs de population. Le pays est vulnérable à l’insécurité alimentaire et la malnutrition, et l’accès aux services sociaux de base est déficient. Avec l’appui de AMC, L’Œuvre Léger adresse les besoins humanitaires urgents de jusqu’à 108 718 personnes affectées par le conflit dans la région de l’Extrême-Nord. Les activités du projet incluent : 1) la construction de 16 points d’eau, bénéficiant jusqu’à 14 000 personnes; 2) des services de santé de qualité gratuits pour au plus 18 000 personnes; 3) la sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, bénéficiant jusqu’à 20 000 personnes; 4) le traitement de la malnutrition aigüe sévère pour au plus 1 000 enfants de moins de cinq ans; 5) la provision d’un support monétaire à des fermiers et producteurs vulnérables pour répondre à leurs besoins pendant les périodes de soudure; 6) le soutien d’agriculteurs, de producteurs et de petits entrepreneurs afin de mieux organiser la production et croître leur productivité.
Les résultats escomptés de ce projet comprennent : 1) l’accès sécuritaire et accru à des points d’eau potable durables; 2) l’accès accru à une prise en charge médicale complète, gratuite et de qualité; 3) l’accès accru à des interventions durables visant à prévenir, dépister et traiter la malnutrition aigüe chez les enfants de moins de cinq ans; 4) l’accès accru et renforcé à de la nourriture de qualité et diversifiée et à des moyens de subsistance; 5) compréhension accrue de la disponibilité des services de protection et des droits fondamentaux pour les personnes vulnérables; 6) mobilisation accrue des communautés pour prévenir et répondre aux risques de protection.