Organisation Déclarante: | UNFPA - Fonds des Nations Unies pour la population |
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Budget Total ($CAD): | $ 416,520 |
Délai d’exécution: | décembre 17, 2013 - juin 30, 2015 |
Statut: | Fermé |
Coordonnées: | Non précisé |
UNFPA - Fonds des Nations Unies pour la population
Non précisé
Afghanistan - $ 416,520.00 (100.00%) | |
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Intervention humanitaire (60 %) | |
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Égalité des genres (40 %) | |
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Le projet vise à prévenir la violence sexiste dans la province de Nangarhar. Plus particulièrement, il s’agit de protéger 5 300 femmes et 4 600 filles vivant dans des communautés de personnes déplacées, réfugiées et rapatriées (c.-à-d. qui retournent en Afghanistan après avoir vécu dans d’autres pays). Le projet cherche à mettre sur pied un mécanisme coordonné d’intervention communautaire qui mobilise les services de santé, de police, d’hébergement et de protection, en plus des institutions judiciaires et juridiques, des établissements d’enseignement et des groupes religieux et culturels. Ce mécanisme aide à : 1) protéger les femmes et les filles contre la violence avant qu’elle ne se produise et à faire en sorte que les survivantes, leurs enfants et les autres personnes à charge reçoivent, avec rapidité et empathie, tout le soutien dont ils ont besoin; 2) assurer l’accès des femmes et des filles à des services de protection et d’aide juridique et à répondre à leurs besoins fondamentaux en matière de santé et de subsistance; 3) encourager les survivantes à signaler la violence, en veillant à apporter une réponse appropriée qui tienne compte des sexospécifités, tout en renforçant la confiance dans la police; 4) promouvoir la « tolérance zéro » à l’égard de la violence sexiste dans toutes les collectivités; 5) accroître les poursuites et les condamnations pour violence sexiste; 6) améliorer le suivi des programmes de protection et d’intervention au profit des femmes. Les activités du projet comprennent : 1) la création d’un système d’orientation pour aider les femmes et les filles victimes de violence à s’y retrouver dans les systèmes et les services de soutien, dans le cadre d’une intervention communautaire coordonnée; 2) la sensibilisation à la violence sexiste au moyen d’émissions de radio et de télévision, de publications, de discussions de groupe, d’ateliers, de séances de formation, d’activités éducatives et d’activités d’éducation par les pairs; 3) un soutien à un sous-groupe chargé de lutter contre la violence sexiste, un organisme national de coordination situé dans la capitale de la province de Nangarhar, en offrant des programmes de formation, en défendant les droits des femmes réfugiées et en élaborant un mécanisme d’intervention face à la violence sexiste contre les femmes, les filles et les garçons.
Genre et âge: | Non précisé |
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Population Ciblée Directement: | Non précisé |
Non précisé
Haut de la pageLes résultats intermédiaires escomptés du projet comprennent : la prestation améliorée des services aux survivantes de la violence sexiste dans les collectivités de personnes déplacées et rapatriées de la province du Nangarhar.
Parmi les résultats obtenus par le FNUAP grâce à l’appui du gouvernement du Canada en date de la fin du projet (juin 2015) : 1) 4 séries d’ateliers de formation pour 100 dirigeants religieux sur la prévention de la violence fondée sur le sexe et l’intervention en cas de violence ont été tenues; 2) 4 séries d’ateliers de formation pour 100 enseignants sur la prévention de la violence sexiste et l’intervention en cas de violence dans six camps de personnes déplacées ont été tenues; 3) 50 groupes de soutien autonomes ont été mis sur pied dans six collectivités de personnes déplacées et 8 cours de formation initiale et un cours de perfectionnement sur l’aide psychosociale en cas de violence sexiste, l’aiguillage, la prévention et l’intervention ont été donnés aux groupes de soutien autonomes; 4) 333 intervenants clés dans le domaine de la violence fondée sur le sexe (personnel de la Direction de la condition féminine [DOWA] et du ministère des Réfugiés et des Rapatriés, membres du sous-groupe de lutte contre la violence fondée sur le sexe, dirigeants communautaires et religieux) ont reçu de la formation sur la prévention de la violence sexiste, l’intervention, l’aiguillage et la coordination; 5) la formation sur la collecte de données sur la violence sexiste a été donnée et des outils ont été distribués aux établissements de santé. Le présent projet a contribué à la prévention de la violence fondée sur le sexe parmi les femmes et les jeunes filles qui habitent dans des collectivités de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, de réfugiés et de rapatriés (réfugiés qui retournent en Afghanistan après avoir vécu dans d’autres pays) au Nangarhar.