Création de milieux favorables pour mettre fin aux mariages d’enfants

Ce projet vise à autonomiser les filles vulnérables au mariage précoce en renforçant leurs compétences, de sorte qu’elles soient capables de déterminer leur propre avenir, en particulier pour tout ce qui touche le mariage (désir de se marier, moment propice et choix du conjoint). Le projet permet aux jeunes filles mariées au Zimbabwe et au Bangladesh de réaliser leur plein potentiel, de défendre les intérêts des jeunes filles célibataires et de faire office de mentores auprès de ces dernières. En outre, le projet mobilise les communautés pour transformer les attitudes et les pratiques qui conduisent au mariage d’enfants, et il contribue à prendre des mesures pour soutenir les droits des filles, créer des occasions et promouvoir l’éducation et la santé sexuelle et reproductive. Le projet appuie un environnement favorable et protecteur pour contrer efficacement le mariage d’enfants, au moyen de lois, de politiques et de systèmes locaux de protection de l’enfance. Enfin, il fournit une base de connaissances sur la prévention et la réponse au mariage d’enfants, de sorte que les institutions peuvent prendre des décisions éclairées en matière de politiques et de programmes. Le projet vise environ 151 933 bénéficiaires dans les régions de Tsholotsho, de Kwekwe et de Mutoko, au Zimbabwe, et dans la région de Nilphamari au Bangladesh. Les activités prévues comprennent les suivantes : 1) appui auprès des jeunes leaders et des champions pour qu’ils fassent campagne dans les écoles, et soutien auprès des filles plus âgées qui ne vont pas à l’école (y compris les filles mariées) par la création d’espaces sûrs, le renforcement de leurs compétences et la création de possibilités de revenus, au moyen de formation technique et professionnelle et d’encadrement au sein des associations villageoises d’épargne et de crédit; 2) amélioration de la sensibilisation du public par l’utilisation de différents outils et méthodes et la mobilisation des hommes et des garçons à titre d’agents actifs du changement en ce qui concerne le mariage d’enfants, le mariage précoce, le mariage et la promotion de l’égalité entre les sexes; 3) engagement des chefs religieux et traditionnels, divers comités communautaires existants (y compris les comités scolaires et les comités de protection de l’enfance), des responsables du mariage, des travailleurs de la santé et des organismes d’application de la loi afin qu’ils appliquent les lois pertinentes et fassent la promotion de normes sociales et culturelles positives contre le mariage d’enfants; 4) renforcement des capacités des détenteurs d’obligations aux différents échelons pour établir et renforcer les mécanismes de protection de l’enfance à l’échelle communautaire afin d’en arriver à un système de protection de l’enfance national entièrement fonctionnel.