Le Fonds de transition pour la santé au Zimbabwe est un fonds commun multi-donateurs, qui a pour but principal l’amélioration de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants au Zimbabwe. Le Fonds de transition est géré par l’UNICEF et fut élaboré en consultation et en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Protection de l’enfance du Zimbabwe, ainsi qu’avec les bailleurs de fonds et agences multilatérales au Zimbabwe. Cette initiative répond directement aux priorités et aux écarts identifiés dans la Stratégie nationale de la santé au Zimbabwe (2009-2013), et à ceux de l’Étude d’investissement du secteur de la santé au Zimbabwe (2010-2012).
Les résultats intermédiaires escomptés de ce projet comprennent : une couverture accrue des systèmes de soins en obstétrique et pour les nouveaux-nés; meilleure réponse des systèmes de soins de santé communautaires aux besoins de nutrition et de santé des mères, des nouveau-nés et des enfants; livraison améliorée du Programme national d’immunisation et gestion intégrée des maladies néonatales et infantiles, au sein des centres de santé ruraux ; livraison améliorée de suppléments nutritionnels aux mères, enfants et nourrissons.
Durant les trois années de sa mise en œuvre, le Fonds pour l’adaptation des services de santé (FASS) a contribué à enrayer certains obstacles du système de santé, ce qui a permis d’accélérer la mise en œuvre d’interventions efficaces et rentables liées à la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants et à la nutrition. Le FASS a aussi favorisé la rétention des ressources humaines en santé et le renforcement de leurs capacités en facilitant l’accès aux médicaments, vaccins et produits de base essentiels, particulièrement dans les établissements en régions rurales, en s’assurant que ces derniers soient en mesure de défrayer le coût des articles et des services essentiels . Le FASS a aussi permis de renforcer le système de suivi et d’évaluation. Les résultats obtenus à la fin du projet (février 2014) comprennent ce qui suit : 1) une augmentation importante du nombre d’accouchements en présence de personnel qualifié : 80 % en 2014, contre 60 % seulement en 2009; 2) la formation de 1 600 travailleurs de la santé dans les villages de 40 districts par le biais du programme de formation intégrée révisé. 3) une baisse du pourcentage des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans, qui a été de 27,6 % en 2014, contre 35 % en 2009; 4) la mise sur pied de 11 nouveaux Comités de thérapeutique et de médecine en milieu hospitalier en 2014,; 5) une importante diminution du taux de roulement du personnel dans les établissements et pour les postes bénéficiant d’un soutien, de sorte que le taux de vacance global chez les travailleurs de la santé a été de 16 % en 2014, contre 21 % en 2012; 6) une augmentation du pourcentage d’établissements de soins de santé primaires qui offrent toute la gamme des soins de maternité, qui est passé de 86,8 % en 2013 à 95,7 % en 2014, comme en attestent les rapports de l’Enquête sur les services de santé et les médicaments essentiels. 7) une augmentation du pourcentage d’établissements de soins de santé primaires qui offrent des services gratuits aux enfants de moins de cinq ans, passant de 95,9 % à 97,7 %.