Organisation Déclarante: | PNUD - Programme des Nations Unies pour le développement |
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Budget Total ($CAD): | $ 18,000,000 |
Délai d’exécution: | mars 15, 2013 - mars 29, 2018 |
Statut: | Fermé |
Coordonnées: | Non précisé |
PNUD - Programme des Nations Unies pour le développement
Congo-Kinshasa - $ 18,000,000.00 (100.00%) | |
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Soins de santé primaires (30 %) | |
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Droit, gouvernance & politique publique (50 %) | |
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Droits de la personne, plaidoyer & mobilisation du public (20 %) | |
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Ce projet vise à offrir aux femmes et aux filles une meilleure protection contre la violence, l’exploitation et les mauvais traitements dans les provinces de l’est de la République démocratique du Congo. Le projet contribue à réduire la violence sexuelle en appuyant la lutte contre l’impunité des auteurs de violence sexuelle et sexiste et en faisant la promotion de mesures pour prévenir de tels crimes. La lutte contre l’impunité comprend notamment le renforcement et l’élargissement des services juridiques; l’amélioration des processus d’enquête sur les crimes de violences sexuelles et la poursuite des auteurs de ces crimes; le développement des compétences, des connaissances et de l’indépendance des juges et des officiels de la cour. Le projet mobilise les collectivités locales en aidant à prévenir la violence sexuelle et sexiste. Il contribue également à améliorer les services médicaux et psychosociaux offerts aux victimes de crimes sexuels et aide celles-ci à gagner leur vie dans le cadre d’activités utiles à leurs collectivités respectives.
Genre et âge: | Adolescentes Adolescents Adultes, femmes Adultes, hommes Enfants, filles Enfants, garçons |
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Population Ciblée Directement: | 13,787 |
Population Ciblée Indirectement: | 15,362 |
120 | |
26 | |
26 | |
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Parmi les résultats intermédiaires escomptés : i) responsabilisation et efficacité accrues des ministères clés (ministère de la Justice et des Droits de la personne, ministère de l’Égalité entre les sexes et ministère de la Santé publique) et des organisations de la société civile en luttant contre l’impunité et en offrant des services de qualité aux victimes de violence sexuelle; ii) leadership accru des collectivités, des groupes de défense des droits de la personne (hommes, femmes et jeunes), de la société civile et du secteur privé en matière de promotion de l’égalité entre les sexes dans le contexte de la violence sexuelle et sexiste.
Parmi les résultats obtenus jusqu’en décembre 2016 : 1) 5 795 victimes de violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) prises en charge sur les plans médical et psychosocial; 2) 1 755 cas de VSBG (1 743 femmes et 12 hommes) ont été portés en justice parmi lesquels 783 décisions judiciaires ont été rendues (79,6% de jugements de condamnation et 20,4% de jugements d’acquittement); 3) les cliniques juridiques ont offert des services d’information et d’orientation juridique à 10 091 personnes, dont 58,55 % étaient des femmes; 4) 1 729 bénéficiaires d’âge majeur (1 560 femmes et 169 hommes) ont été réinsérés sur le plan socio-économique; 5) 665 mineurs (635 filles et 30 garçons) ont été réinsérés sur le plan scolaire; 6) 26 écoles et huit universités ont intégré la dimension genre dans leur curriculum de formation des jeunes à travers leurs modules de formation; 7) 26 séances de ciné-forum ayant permis à 3 843 personnes (2 250 femmes et 1 593 hommes) d’avoir accès à l’information et de comprendre leurs droits; 8) 120 émissions radio réalisées sur la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre ont été diffusées (couverture totale estimée à 15 000 personnes); 9) 362 victimes indirectes telles que les parents, conjoints, grands-parents et enfants des victimes de VSBG ont été pris en charge sur le plan psychologique; 10) le respect du délai de prise en charge dans les 72 heures est passé de 20% à 33,6%.