Ce projet vise à améliorer la nutrition des femmes et des jeunes enfants dans des populations ciblées de trois ou quatre pays de l’Afrique subsaharienne. Pour ce faire, on formera les populations à la production agricole à domicile, on leur enseignera les fondements de la nutrition et on les encouragera à changer leurs habitudes, par exemple en les sensibilisant aux bonnes pratiques en matière d’allaitement. On fera également un suivi continuel des effets de ces activités sur la croissance et l’état nutritionnel des enfants ainsi que du nombre de femmes qui adoptent de saines pratiques en matière d’allaitement et de nutrition à la maison.
Parmi les résultats intermédiaires escomptés de ce projet : 1) production durable accrue d’aliments de sources végétale et animale riches en nutriments sous la direction de femmes dans les villages ciblés; 2) consommation accrue d’aliments nutritifs et adoption d’une bonne alimentation et de pratiques d’assainissement, d’hygiène et d’approvisionnement en eau par les bénéficiaires de la production alimentaire au sein des ménages; 3) adoption accrue de politiques pour mettre en œuvre à plus grande échelle le programme de production alimentaire améliorée de la part des administrations locales et nationales et des partenaires stratégiques régionaux d’Afrique.
Parmi les résultats obtenus jusqu’en mars 2016 : 1) formation et prestation de services à plus de 13 000 bénéficiaires (y compris 11 500 femmes) dans les quatre pays; 2) il y a des résultats positifs en matière de nutrition, y compris une amélioration globale de la consommation d’aliments nutritifs chez les enfants de moins de cinq ans; 3) le pourcentage de mères connaissant les pratiques d’allaitement maternel exclusif s’est accru pour passer d’environ 48 % à 80 %; 4) plus de 4 500 ménages bénéficiaires ont eu accès à la production d’aliments riches en micronutriments, y compris des pommes de terre sucrées à la chaire orange, des légumes feuillus vert foncé, des légumes, du poulet et d’œufs; 5) depuis 2013, la variété de l’alimentation des femmes qui bénéficient du programme en Tanzanie et au Burkina Faso est passée de 48 % à 80 % et le pourcentage d’enfants qui consomment des aliments à haute teneur en fer s’est accru, en passant de 37 % à 91 %; 6) en Côte d’Ivoire, l’insécurité alimentaire des ménages, qui était de 84 %, a diminué pour s’établir à 60 %.